Diben

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Graphite, encre de Chine et pastel sur papier.

Dim. : 16 cm x 16 cm

Avec un grand bonjour à MTO et à tous ceux qui restent à rêver face à la mer en Bretagne.

12 Comments

  1. Ce qui est beau avec l’encre comme avec l’aquarelle c’est la fluidité, cette couleur qui file comme les poissons dans l’eau. Ce monticule de couleur qui se dissout progressivement en fines molécules sur le papier qui les boit subtilement.
    Comme ce rocher d’encre qui se fond dans la mer…

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  2. Derrière ce rocher
    Que la mer vient lécher,
    Bien à l’abri du vent.
    La lumière du couchant
    Rase les grains de sable,
    Et les petites algues
    S’enivrent de la brise.
    Quelques minutes exquises !..

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  3. Alors nous sommes peut-être là à surplomber une crique encore sauvage où les embruns viennent réciter leur passion de l’écume narguant ces masses préhistoriques non-éternelles.

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  4. Et c’est là, assise sur le rocher que j’attendais la mer, les yeux déjà noyés dans ses vagues montantes.
    Elle était aussi magique que les ardoises du même nom. Je pouvais faire des milliers d’erreurs sur le sable, elle les effaçait tout doucement et les petits grains roses et jaunes reprenaient une apparence lisse. Alors, je recommençais mes traces éphémères comme des brouillons avant que vienne le bouillon de l’écume. Et comme c’était rassurant de voir qu’on peut toujours tout recommencer, que la mer toujours libère le sable pour que rien ne se fige. J’avais 10 ans et j’aimais, assise sur les rochers, en regardant la mer avancer sur le sable, comprendre l’importance du mouvement.

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  5. L’an passé, en avril, Groix était célébrée avec ses bleus , ses gris, ses orangés…

    Aujourd’hui c’est donc Diben, plus inconnu, plus énimatique aussi. Des coulées de granit, liquides, répandent leurs fumées sur du sable jauni par le temps, mais toujours prêt à essuyer la lave en fusion. Des roches qui travaillent en vapeur, en ombres, qui ménagent aussi les interstices pour laisser filtrer la lumière. Des rocs en éruption, un sable qui absorbe le temps et entre les deux matières -la dure et la tendre- (dans le mélange du crayon et de l’encre) la mer, insaisissable, incontrôlable, qui fait naître le rêve comme elle a fait naître la vie.
    Un faire-part à la vie ou/et une annonce de la vie…

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  6. … vagues de vos visites. Adhésion de vos mots…
    La surprise est doublée d’un doux hasard, Véronique, sur cette note, puisque c’est grâce à la naissance du fiston que j’ai découvert vos oeuvres, à l’hôpital où il est né; vous vous rappelez.
    Pour ce qui est d’exposer, non, ça ne m’est jamais arrivé. Mais qui sait…? Peut-être un jour…
    Et puis ce blog est une exposition. Un long couloir de galerie.

    Je pars quelques jours pour… la mer! Retour vers le 25.

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  7. Pierre,
    Au retour de vacances en Bretagne (Quiberon), je ne résiste pas à l’envie de déposer sur ton sable (pour ton fils…pour le mien…) ce poème que j’ai écrit, en rêvant, devant la mer…

    Mon rêve bleu

    Un rêve abandonné
    Sur le sable a laissé
    Quelques pas, une trace…

    Sous les coups du ressac
    La vague, comme soie,
    Le plissa, le froissa;

    Par la lune ébloui,
    Dans l’ombre de la nuit
    Il frôla les nuages;

    S’étirant comme une algue,
    Le rêve, au matin bleu,
    S’assoupit dans tes yeux…

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